Mes premières années

Primaire Gambetta, Collège Saint-Exupéry, Lycée Michelet. Voie royale jusqu'en Prépa.

J'ai grandi à Vanves, « petit village » au sud du 92 où il fait bon vivre et apprendre, entre Issy-les-Moulineaux et Malakoff, juste derrière la Porte de Versailles à Paris.

Dans cet environnement urbain privilégié, j'ai suivi un parcours scolaire sans faute, représentante des élèves au conseil, avec les félicitations à chaque trimestre et divers groupes d’amis.

Dès le CP et jusqu’au Bac, j’explore l’artistique. Je passe beaucoup de temps extrascolaire au conservatoire de musique (piano, violoncelle, chant), de théâtre (pièces et comédies musicales) et de danse (classique, contemporaine, jazz, rock acrobatique, salsa).

En primaire, j’ai la chance d’être dans un groupe scolaire pilote : on a des classes vertes à la montagne chaque année et je pars 3 semaines à Chicago en CM1. Je suis bilingue en rentrant des Etats-Unis, avec une correspondante américaine que je vois chaque été jusqu’à l’âge adulte.

Au collège, ma prof d’anglais m’offre un collier pour saluer la qualité de nos échanges et fêter mon brevet. 

Anglais. Allemand. Latin. 

Je suis dynamique, intéressée par tout. A priori sans vocation professionnelle.

Au lycée qui est classé au patrimoine historique, je poursuis sur la voie royale toute tracée : Première S scientifique. Bac C maths. 

Première déconvenue : je passe mon Bac  au rattrapage. Moi qui suis tête de classe en Anglais, Français, Philo, Histoire Géo, Musique… Je passe l’oral pour récupérer les quelques points qui me manquent en Maths et Physique, matières qui comptent coefficient 5 pour lesquelles j’ai perdu tout goût de l’effort.

Ma fin de Terminale sans Mention fait tâche sur mon début de CV mais sans m’inquiéter. Premiers signes que je ne suis pas une perfectionniste de type Bleu, je vis bien la chose.

Je rebondis en classe préparatoire Hypokhâgne, même si je sais que Michelet n’a pas de cycle Khâgne pour poursuivre. Je vis l’extase des débats intellectuels avec des artistes et des rêveurs qui échafaudent des stratégies. Je mise sur le passage du concours Sciences Po à Paris, auquel j'échoue. Pas de souci a priori, je peux enchaîner en faculté d’Anglais à la Sorbonne Paris IV. 

A l'université, j'ai le loisir de varier les plaisirs et d'explorer le monde avec mes proches, au-delà des cercles fondateurs et des tribus de ma jeunesse à Vanves.


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